Les compléments alimentaires riches en oméga-3

Pour avoir un bon fonctionnement de votre organisme, un apport en oméga-3 est nécessaire. Pour en savoir plus sur les bienfaits des oméga-3, consultez notre article dédié avec les produits Natésis associés.

Que sont les oméga-3 ?

Les oméga-3 sont des acides gras polyinsaturés indispensables à l’organisme. Il existe plusieurs types d’oméga-3 :

  • L’ALA (acide alpha-linolénique), un acide gras essentiel qui contribue au maintien d’une cholestérolémie normale lorsqu’il est consommé à raison de 2 g par jour.
  • Le DHA (Acide docosahexaénoïque), un oméga-3 essentiel qui contribue au fonctionnement normal du cerveau et au maintien d’une vision normale.
  • L’EPA (Acide eicosapentaénoïque), un oméga-3 qui en association au DHA contribue à une fonction cardiaque normale.

Oméga-3, quels sont les bienfaits et à quel dosage ?

L’ALA (acide alpha-linolénique) contribue au maintien d’une cholestérolémie normale lorsqu’il est consommé à raison de 2 g par jour (soit environ 2 cuillères à soupe d’huile de colza).

Les recherches scientifiques ont mis en évidence qu’un apport quotidien de 250 mg d’oméga-3 EPA + DHA contribue à une fonction cardiaque normale.

Le DHA est un constituant majeur du cerveau et du système nerveux central. Un apport quotidien de 250 mg de DHA contribue au fonctionnement normal du cerveau. Le DHA est également un constituant des cellules de la rétine. De ce fait, un apport en oméga-3 est primordial pour participer au maintien d’une vision saine. Un apport quotidien de 250 mg de DHA contribue au maintien d’une vision normale.

2 à 3 parts de poissons gras par semaine apportent environ 1 g d’EPA et de DHA, soit environ 350 mg d’EPA et 650 mg de DHA.

D’après un rapport de l’ANSES de 2015, 90 % des français seraient en déficit d’oméga-3 (EPA + DHA) [1]. Il conviendrait donc d’augmenter significativement sa consommation de poissons gras afin d’atteindre les apports recommandés. Seulement les autorités conseillent de limiter la consommation de poissons au maximum à 2 fois par semaine en alternant entre poissons gras et poissons maigres, en raison de leur risque de pollution [2]. Aussi, la solution pourrait être de compléter ses apports en EPA et DHA par des compléments alimentaires de qualité afin de pallier les risques de déficit.

Compléments alimentaires Natésis riches en oméga-3 (DHA et/ou EPA)

1 capsule d’Oméga-Source® apporte 260 mg d’EPA + DHA.

2 Licaps® d’Huile de krill Natésis® apportent 259 mg d’EPA + DHA.

1 capsule d’Oméga-3 Végétal Natésis® apporte un peu plus de 250 mg d’EPA + DHA.

Comment augmenter ses apports en oméga-3 ?

L’ALA est un oméga-3 non fabriqué par l’organisme et précurseur de l’EPA et du DHA. C’est à dire que pour produire l’EPA et le DHA notre corps à besoin que nous lui apportions suffisamment d’ALA par l’alimentation. Or en pratique, la conversion de l’ALA en EPA puis en DHA est extrêmement faible. Selon certains scientifiques, nous convertirions seulement 5 à 10 % de l’ALA en EPA et 2 à 5 % en DHA [3], tandis que pour d’autres chercheurs, la conversion serait inférieure à 1 % (0,2 % en EPA et 0,05 % en DHA) [4] !

C’est pourquoi il est indispensable de fournir également l’EPA et le DHA par notre alimentation.

Quels sont les aliments les plus riches en oméga 3 ?

Dans la nature, vous trouverez les oméga-3 de type ALA dans certains produits d’origine végétale et les oméga-3 de type EPA et DHA essentiellement dans certains produits d’origine animale.

Les aliments les plus riches en oméga-3 de type végétal (ALA)

  • Les oléagineux [5] :
    • Les huiles : de lin (7,7 g/ 1 c. à soupe), huile de colza (1,3 g/ 1 c. à soupe), huile de germe de blé (1 g/ 1 c. à soupe)
    • Les graines : graines de lin (2,5 g/ 1 c. à soupe), graines de soja rôties (0,5 g / ¼ de tasse)
    • Noix (2,7 g d’ALA / ¼ de tasse)
  • Vous pouvez également retrouver des oméga-3 dans les épinards crus, le cresson, l’avocat et les olives.

Les aliments les plus riches en oméga-3 de type animal (EPA et DHA) [6, 7] :

  • Les poissons gras : saumons (0,3 à 1 g d’EPA et 0,5 à 1,5 de DHA / 100 g), hareng (0,9 à 1,2 g d’EPA et 0,9 à 1,1 g de DHA / 100 g), anchois, sardines, maquereaux (0,5 à 0,7 g d’EPA / 100 g), thon rouge (0,4 g d’EPA et 1,1 g de DHA / 100 g), truite (0,4 à 0,5 g d’EPA et 0,8 g de DHA /100 g), bar (0,5 à 0,6 g de DHA /100 g) …
  • Les crustacés : huîtres (0,4 à 0,9 g d’EPA / 100 g), langouste (0,3 g d’EPA / 100 g), crabe (0,3 g d’EPA / 100 g).

À quel moment prendre les oméga 3 ?

Nous ne sommes pas tous égaux quant à la digestion des oméga-3. Certaines personnes peuvent les consommer sans aucune remontée ou arrière-goût, tandis que d’autres, auront des “rots” de poisson après l’ingestion de ces huiles.

Idéalement, il conviendrait de prendre les oméga-3 à jeun afin qu’aucune nourriture n’interfère avec leur assimilation et notamment les oméga-6. Cependant, plus nous vieillissons et plus nous avons des difficultés à digérer les oméga-3. Aussi une consommation à jeun de ces huiles, peut, chez certaines personnes, entraîner des reflux ou des arrière-goûts.

En cas de reflux, 2 solutions peuvent s’offrir à vous :

  • Consommer vos oméga-3 environ 15 min avant le repas.
  • Opter pour l’huile de krill qui serait plus digeste que les oméga-3 de poissons en raison de la présence de phospholipides.

Si vous optez pour la solution 1), essayer de ne pas consommer d’oméga-6 (huile d’onagre, huile de bourrache, huile de tournesol, huile de carthame, huile de pépins de raisin, huile de maïs…) en même temps que vous prenez vos oméga-3.

Pourquoi ?

Car oméga-3 et oméga-6 ont besoin de la même enzyme pour être métabolisés. Et si vous apportez des oméga-3 en même temps que des oméga-6 à votre organisme, l’enzyme en question va toujours privilégier la transformation des oméga-6 au détriment de celle des oméga-3.

Quelles sont les conséquences ?

  1. Vous ne tirerez pas de bénéfices de vos oméga-3
  2. Vous risquez d’avoir des remontées de poisson.

Vous savez maintenant que consommer des sardines en boîte à l’huile de tournesol (riche en oméga-6) est une aberration ! Choisissiez plutôt des sardines au naturel ou à l’huile d’olive (qui contient majoritairement des oméga-9).

Découvrez les bienfaits des oméga-3 et de l’huile de krill.

Est-ce que les oméga-3 fluidifient le sang ?

Les oméga-3 pourraient fluidifier le sang en diminuant la viscosité de ce dernier, c’est-à-dire sa capacité à coaguler, soit à se transformer en caillots. Le sang est constitué de différents éléments : des globules rouges (ou hématies), des globules blancs, du plasma et des plaquettes.

Le sang contient également des protéines appelées facteurs de coagulation. Les plaquettes sont fabriquées par la moelle osseuse, dans le sang. Elles se collent sur la paroi intérieure des vaisseaux sanguins et les rendent plus souples. Elles permettent de stopper une hémorragie ou de former un caillot en cas de saignement.

On trouve également des molécules appelées facteurs de coagulation qui sont fabriquées dans le foie, puis libérées dans le sang.

Les oméga-3 ont-ils la capacité de fluidifier le sang ?

Concernant la capacité des oméga-3 à fluidifier le sang, les scientifiques ne sont pas tous d’accord. En effet, les résultats de plusieurs études scientifiques soulignent que les oméga-3 augmentent le risque de saignement [8 à 10]. Tandis qu’au contraire, les résultats de plusieurs autres études scientifiques soulignent que les oméga-3 n’augmentent pas le risque de saignement [11 à 18]. C’est également la conclusion des experts de l’EFSA (European Food Safety Authority) qui dans leur rapport de 2012 [19] indiquaient que « les acides gras polyinsaturés à longue chaîne (oméga-3) n’ont pas été associés à des effets indésirables chez les adultes et les enfants en bonne santé.

Il conclut que les apports supplémentaires d’EPA et de DHA combinés à des doses allant jusqu’à 5 g par jour ne soulèvent pas de problèmes de sécurité pour les adultes.

Plus précisément, les experts affirment que des apports supplémentaires d’EPA et de DHA allant jusqu’à 5 g par jour n’augmentent pas le risque d’effets indésirables signalés tels que des épisodes hémorragiques, une régulation altérée des niveaux de glucose ou une altération de la fonction immunitaire. »

Aussi, par principe de précaution, nous vous recommandons :

  • De demander l’avis d’un professionnel de santé avant de consommer des oméga-3 si vous présentez un trouble de la coagulation (comme l’hémophilie) ou que vous prenez des traitements qui fluidifient le sang (anticoagulants, antiplaquettaires…).
  • D’arrêter la prise d’omég-3 environ 15 jours à 1 mois avant une intervention chirurgicale programmée afin de limiter les risques d’hémorragie.
  • Si vous êtes enceinte, demandez l’avis de votre gynécologue ou obstétricien. Ce dernier pourrait vous conseiller d’arrêter la prise d’oméga-3 environ 15 jours à 1 mois avant l’accouchement afin de limiter les risques d’hémorragie.
  • De veillez à ne pas prendre d’oméga-3 en même temps que d’autres actifs ou plantes (ginkgo biloba, ail, gingembre, curcuma, thé vert…) qui fluidifient le sang. Préférer faire des programmes bien séparés.

Quel oméga pour le cerveau ?

Les oméga-3 de type DHA sont des constituant majeurs du cerveau et du système nerveux central. Un apport quotidien de 250 mg de DHA contribue au fonctionnement normal du cerveau.

Comment savoir si on manque d’oméga-3 ?

Une personne ayant un régime alimentaire pauvre en oméga-3 ne présentent généralement que peu de signes ou symptômes. Cependant, en cas de déficit en oméga-3, vous pouvez constater les symptômes suivants :

  • Soif excessive,
  • Miction fréquente,
  • Peau rugueuse ou sèche et bosselée,
  • Cheveux secs, ternes ou sans vie,
  • Pellicules et ongles mous ou cassants,
  • Troubles visuels,
  • Autres troubles possibles.

Si vous avez l’une des caractéristiques ci-dessus, il est possible que cela soit dû à un régime alimentaire pauvre en acides gras oméga-3. Veillez à consulter votre médecin traitant pour plus d’informations, la prise d’un supplément d’oméga-3 Natésis pourrait vous être bénéfique.

Sources & Références bibliographiques :

[1] Rapport de l’ANSES, Apports en acides gras de la population vivant en France et comparaison aux apports nutritionnels conseillés définis en 2010, Septembre 2015. [2] Santé.fr : Faut-il arrêter de manger du poisson à cause des métaux lourds ?  12/04/2023 https://www.sante.fr/decryptage/nos-reponses/faut-il-arreter-de-manger-du-poisson-cause-des-metaux-lourds [3] Pawlosky RJ., Hibbeln JR., Novotny JA. & al.: Physiological compartmental analysis of alpha-linolenic acid metabolism in adult humans. J Lipid Res. 2001 Aug;42(8):1257-65. [4] Nemets B., Stahl Z. & Belmaker RH.: Addition of omega-3 fatty acid to maintenance medication treatment for recurrent unipolar depressive disorder. Am J Psychiatry. 2002 Mar;159(3):477-9. [5] https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/PalmaresNutriments/Fiche.aspx?doc=acide_gras_linolenique_ala_nu [6] https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/PalmaresNutriments/Fiche.aspx?doc=acides_gras_omega_3_epa_nu [7] https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/PalmaresNutriments/Fiche.aspx?doc=acides_gras_omega3_DHA_nu [8] Lombardi M., Chiabrando JG., Vescovo GM. & al.: Impact of Different Doses of Omega-3 Fatty Acids on Cardiovascular Outcomes: a Pairwise and Network Meta-analysis. Curr Atheroscler Rep. 2020 Jul 16;22(9):45. [9] Necyk C., Ware MA., Arnason JT. & al.: Increased bruising with the combination of long-chain omega-3 fatty acids, flaxseed oil and clopidogrel. Can Pharm J (Ott). 2013 Mar;146(2):93-6. [10] Renew JR.: Perioperative Management of Hyperlipidemia Medications. Curr Clin Pharmacol. 2017 Nov 7. [11] Akintoye Z. & Prince Sethi P., Harris S. & al.: Fish Oil and Perioperative Bleeding Insights From the OPERA Randomized Trial. Cardiovascular Quality and Outcomes. 2018;11. [12] Jeansen S., Witkamp RF., Garthoff JA. & al.: Fish oil LC-PUFAs do not affect blood coagulation parameters and bleeding manifestations: Analysis of 8 clinical studies with selected patient groups on omega-3-enriched medical nutrition. Clin Nutr. 2017 Mar 29. [13] Begtrup KM., Krag AE. & Hvas AM.: No impact of fish oil supplements on bleeding risk: a systematic review. Dan Med J. 2017 May;64(5). [14] Meredith DS., Kepler CK., Hirsch B. & al.: The effect of omega-3 fatty-acid supplements on perioperative bleeding following posterior spinal arthrodesis. Eur Spine J. 2012 May 13. [15] Wachira JK., Larson MK. &Harris WS.: n-3 Fatty acids affect haemostasis but do not increase the risk of bleeding: clinical observations and mechanistic insights. Br J Nutr. 2014 May;111(9):1652-62. [16] Watson PD., Joy PS., Nkonde C. & al.: Comparison of bleeding complications with omega-3 fatty acids + aspirin + clopidogrel–versus–aspirin + clopidogrel in patients with cardiovascular disease. Am J Cardiol Oct 2009; 104(8) :1052-4. [17] Salisbury AC., Harris WS., Amin AP. & al.: Relation between red blood cell omega-3 Fatty Acid index and bleeding during acute myocardial infarction. Am J Cardiol. 2012 Jan 1;109(1):13-8. [18] Kepler CK., Huang RC., Meredith D. &al.: Omega-3 and Fish Oil Supplements Do Not Cause Increased Bleeding During Spinal Decompression Surgery. J Spinal Disord Tech. 2011 Mar 16. [19] EFSA: Scientific Opinion on the Tolerable Upper Intake Level of eicosapentaenoicacid (EPA), docosahexaenoic acid (DHA) and docosapentaenoic acid (DPA). EFSA Journal 2012;10(7):2815. https://efsa.onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.2903/j.efsa.2012.2815

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